21 mars 2014

Sport: tension musculaire et #selfie torsepoil

Jusqu'à présent, j'ai fait du sport essentiellement pour perdre du poids, du volume et du gras. C'est partiellement gagné. Le poids est passé de 95kg à 83 stable. J'ai perdu 2 tailles de hanche et je ne dois plus porter un pantalon de yoga de femme enceinte. Le gras diminue, mais pas assez, ni là où j'ai envie: mes bras et mes épaules dégonflent pendant qu'un coussinet disgrâcieux s'accroche à la peau du bide comme une moule entêtée à un brise-lames d'Ostende. 

Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point il est facile de se faire transpirer sans vraiment engager les muscles. Le cardio est très pratique pour ça. Mais il est clair que ce n'est pas assez pour transformer le gras profond en muscle. Il était donc temps pour moi de passer aux choses sérieuses.

Je vais vous dire un secret: malgré mon châssis de Robocop, je n'ai aucune force dans les épaules, les bras, le dos et les abdominaux. Donc avant de me lancer dans les travaux lourds (grosses machines, gros poids), j'ai décidé d'un programme intermédiaire destiné à remettre un minimum de tension persistante dans ces muscles inexistants:

  • Cycling intense 
    Jusqu'à présent, j'ai fait du cycling (ou spinning ou RPM, appelez ça comme vous voulez) uniquement pour le cardio. J'y ai rajouté de l'engagement musculaire en... reculant ma selle. Ca n'a lair de rien mais ça m'impose de contrôler ma posture en compressant les abdos pendant toute la séance d'une heure. Et puis aussi, j'ai la main un peu plus lourde sur la résistance...
  • Bodypump
    Imaginez un vieillard de 43 ans dans une salle remplie de génération-Y, essentiellement de femmes. Imaginez-le charger timidement sa barre pendant les autres mettent le double ou le triple. Imaginez-le faire ses mouvement avec un temps de retard et s'arrêter régulièrement la main sur le coeur pendant que les autres sont à l'aise comme sur une piste de danse. Imaginez le HS pour les 5 jours qui suivent la séance. Oui, le prix à payer est lourd pour l'ego du mâle quadragénaire. Mais les premiers effets visibles sur le corps le font vite oublier.

Les muscles ont commencé à marquer et le gras à partir. Je vous mentirais si je niais que ma vanité en est flattée. J'ai d'ailleurs succombé à la tentation du #selfie torsepoil sur Instagram. Et d'autres devraient suivre...

L'ancêtre du bodypump: le Gymnasticon (fin 18ème siècle) - via Retronaut



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